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  • # Baisers Corrompus.

    lundi 26 mars 2012
     



    Comme Fumseck, je renais.

    Les conditions de mon absence n'étant que trop profondes voire ennuyantes, je m'abstiendrai de vous les citer une par une, de peur d'être le déclencheur d'ondes soporifiques intracérébrales, qui vous rappelleront la douceur des draps derrière vous. (Ce qui n'est sûrement pas pour vous déplaire hein, bande de flemmards ! )

    Le sujet que j'aimerais aborder aujourd'hui est un tantinet délicat, et concerne une catégorie de filles, que j'aime nommer succubes.

    Je sais les gars, vous avez l'image d'une femme un fouet à la main, non non, ça c'était votre troisième invocation de démo..

    Succube vient du latin et veut dire "qui se couche dessous", ce sont des démons serviteurs de Lilith (oui oui, on dit bien UN démon) qui prennent l'aspect d'une femme, et qui aiment à semer la discorde et la zizanie entre les hommes, afin de les "soit-disant" punir (pas comme vous le pensez) de leur traîtrise et de leur malhonnêteté.

    C'est donc en prenant l'apparence d'une défunte, qu'elles roulent les hommes sur leur propre terrain, commençant par les allumer du feu de leurs courbes généreuses, et finissant par les abandonner comme des chiens, argent, ego et entourage perdus, faits comme des rats, à ramasser à la petite cuillère.

    Où est le mal me direz-vous ? Les hommes ne demandent que ça, être punis, au lit en plus !? Et par un canon qui peut se les gonfler à volonté ? C'est le paradis sur terre, je veux me neveu ! Si c'est comme ça, je me mets à la polygamie sans prévenir ma femme, na !

    Plaisanteries mises à part, j'avais souligné plus haut que le sujet était un peu délicat, et je pèse mes mots, le fait est que ces démons ne sont plus guère des légendes, et existent bel et bien dans notre piètre société.
    Elle qui était déjà assez dans la merde comme ça, commence à toucher le fond à l'en creuser.

    Qui d'entre vous n'a jamais assisté voire a été victime de leurs agissements ?

    Elles qui, appartenaient autrefois à la légende, suintent et exercent maintenant à temps complet, en all inclusive qui plus est, mais pour d'autres raisons.

    Les catégories de succubes de divisent en trois parties bien distinctes :

    I-L'embrumée.

    Ou celle qui vise continuellement à tester son attirance, et qui préfère se faire les griffes sur les plus innocents d'entre nous, les laissant croire qu'ils ont une chance, les poussant à lui dire des ballades et à rêver d'elle éveillés, faux espoirs obliges.
    Inutile de citer que ces pauvres et crédules quidams finissent recroquevillés dans leurs draps, se jurant de ne plus faire confiance à la gente féminine, ceci à une durée moyenne de trois mois avant de retomber sous le charme de la prochaine sirène qui viendra lui susurrer des âneries à l'oreille.

    II-L'inductile.

    Ou celle dont le matérialisme régit la vie.
    Ayant goûté précédemment à un prélude de vie aisée, ou certaine d'être destinée à une vie de pacha, elle n'hésitera jamais à s'adonner à toutes sortes de stratagèmes manipulatoires, remuant ses jattes et levant le nez, s'égosillant à nier sa dépendance au luxe et prêchant son addiction aux petits soins.
    L'inductile pense que le monde lui appartient puisqu'elle en est le centre, son but ultime sera de faire atterrir son gros et flasque postérieur sur des draps en satin, afin de s'y agripper jusqu'à épuisement des ressources.

    III-La harpie. 

    La troisième catégorie est assez controversée et contient les plus viles, les plus sournoises et les plus rusées des femmes.
    Je parle bien sûr de ces femmes là, qui oeuvrent pour des raisons jusque là inconnues, mais dont le dessein commun est d'estropier et de lapider intégralement l'homme qui subit leur courroux.
    Il est ici question de lapidation morale et sentimentale, les plus graves donc.

    L'ignominie de leurs agissements réside dans le fait qu'elles sont complètement conscientes de leurs actes, faisant mine de se méprendre parfois, elles arrivent à susciter la compassion ou le désir de n'importe quel homme, alternant courbettes et déclarations larmoyantes, capables de décimer des régiments à elles seules, des rumeurs parlent de les utiliser comme armes biologiques pendant les guerres.

    Faute de guerre et de pratique, les harpies "s'occupent" aujourd'hui en ruinant des groupes d'amis qu'elles jugent "trop amis", les enchaînant un à un, ou même plusieurs à la fois, à coups d'insinuations, de regards et causeries qu'elles sèmeront en eux; elles finiront par forcer la maturité de la graine implantée en vendant leurs corps, dès la première occasion venue, afin de concrétiser leur rituel.

















    En brève et non moins importante conclusion, il devient maintenant illégitime d'imputer directement les hommes des souffrances du sexe opposé, la troisième loi de Newton maintenant de notre côté.











    Ce recueil est le fruit de réflexions tardives et enténébrées, toute ressemblance avec une personne réelle sera donc délibérée et intentionnelle.







    Chapitre VIII : Une impromptue confrontation.

    lundi 12 décembre 2011







    Aujourd'hui, j'ai rencontré ma future belle-maman.

    Une femme qui, qu'on se le dise, nous redoutons tous la rencontre, qu'on soit homme ou femme, adolescent ou adulte, le fait d'échanger quelques mots avec celle qui a donné la vie à l'être que vous chérissez le plus au monde vous hantera, vous marquera et vous forcera tout au long de votre relation à surveiller chacun de vos faits/gestes/mimiques/mauvaises habitudes/façon de vous tenir, de parler de rire de vous habiller et même d'apporter quelques modifications à vos films et livres préférés ainsi qu'à vos dépendances nutritionnelles.

    Je ne pense pas me tromper en rappelant à tous ceux qui ont vécu cette fabuleuse confrontation l'éreintante période pré-contact, celle où l'on se projette des centaines de fois l'entrevue dans notre tête, imaginant toutes les scènes possibles et où on se rend compte des maigres chances qu'il y a de plaire proprement à la détentrice du bien si chéri, devant celles qui pourraient la faire tilter et lui inspirer antipathie et répulsion.

    Imaginez....vous pourriez :

    - Être trop prétentieux(se)
    -Trop gentil(le).
    -Trop révérencieux(se).
    -Trop obséquieux(se).
    -Puer du bec.
    -N'être pas assez attentif(ve).
    -Dire une facétie.
    -Dire deux facéties.
    -Avoir une narine plus grosse que l'autre.
    -Avoir les cheveux en pétard.
    -Avoir un caca dans les yeux.
    -Trop renifler.
    -Avoir de trop grands pieds.
    -Être roux et même...ne pas avoir de cheveux du tout.

    Toutes ces choses prennent soudainement une colossale importance, ceci car n'importe laquelle d'entre elles pourrait déclencher l'alerte rouge et bannir de façon pérenne toutes les chances que vous aviez de fonder un foyer avec votre compagnon de vie, ce qui a pour conséquences de vous stresser immensément et de provoquer un réflexe de recul qui vous poussera à retarder au maximum la spéculative et non triviale course aux bons points.

    On s'égare donc, des heures entières, à essayer de réunir un maximum de compliments à sortir, de phrases intelligentes à dire et d'enlever ce pathétique bégaiement qui nous prend à chaque moment décisif de notre vie pour les voir s'effondrer lamentablement à cause d'un imprévu qui n'avait pas été pesé plus haut.


    Voilà donc, vous venez d'apprendre que vous avez été invité à prendre le thé à la maison, ceci à une date antérieure au 21/12/2012-date à laquelle vous espériez rencontrer la génitrice-ce qui vous plongera dans une affreuse anxiété qu'aura causé votre cruel manque de préparation, un sentiment familier que vous aviez déjà ressenti, le jour où vous vous êtes rendus compte que vous n'aviez plus de guérisons face au dernier boss de la ligue pokémon, ou si un jour, vous avez déjà été oom alors que vous êtes heal, en pleine joute 2c2.


    C'est inévitable, quelque soit la démagogie entreprise, la déférence employée ou la placidité dont on fait preuve, il y aura, immanquablement, une fucking faille à votre plan si longuement concocté, faille ( comme se sentir habillé comme une chanteuse d'opéra ou de ne pas être passé(e) au toilettes après un repas fortement épicé ) qui, vous fera perdre tous vos moyens, déclenchera bien sûr le bégaiement précédemment cité, vous fera trembler de tous vos membres et vous foutra dans l'un des plus profonds embarras de votre vie, et vous donnera la certitude d'en être le plus preux raté.




    S'en suivront alors, d'angoissantes images de vous, seul(e), à 81 ans; en train de vous occuper de la fournée de chats qui n'ont pas trouvé déplaisant, de partager avec vous votre si misérable vie, en contrepartie des steaks que vous leurs offrirez quotidiennement.














    Petite question, la comparaison " Vous avez les mêmes cheveux que mon chien " est-elle de nature péjorative ?

    Chapitre VII : Une mauvaise idée.

    lundi 28 novembre 2011






    Hier je me suis préparé à manger.

    Même si je fus aidé par mon ami qui craignait l'incendie terroriste, je suis aujourd'hui assez fier de moi, et continue donc à ignorer les quidams qui m'entourent en scandant qu'il je cite :
    " N'y a pas de quoi en faire tout un plat. "


    Tout a commencé quand j'en ai eu marre de me faire reprocher par mes amis de ne pas assez prendre soin des mes petits besoins et envies, j'ai donc décidé de faire mon fou, et ai ouvert un livre de cuisine-que j'ai soigneusement cherché pendant plus d'une heure, afin d'attiser encore plus la faim qui me rongeait l'estomac- de façon arbitraire.

    Il était là, écrit en gras.



    Rien que le nom du plat vous caressait les yeux et vous donnait l'eau à la bouche, grand, en lettres d'or et souligné par un plateau de bronze, le tout en italique ( oui oui, c'est un livre de cuisine italien ) avec des étoiles scintillantes collées aux alentours, histoire de vous  prouver que vous aviez bien devant vous, un plat digne des hôtels les plus prisés du monde.

    Voici à quoi cela ressemblait :





                      
                             ****  Spaghetti alla poveruomo ****
                        


    Autrement dit : Les spaghettis du pauvre.


    Un nom qui va à merveille avec ma situation actuelle.


    Rien de tel qu'un bon plat prosaïque pour remettre les pieds sur terre, même si la recette avait un peu l'air tirée par les cheveux, j'ai été rassuré par mon ami qui m'assistait à la tâche et qui me ragaillardi d'une phrase pleine de bon sens :


    " Les oeufs, c'est bon! Et les pâtes aussi ! T'inquiète ! On mélangera et puis c'est tout ! "
    J'avoue Blondy, que ça m'avait vraiment rassuré sur le coup, et te remercie de ta plasticité d'esprit.
    Sache que je ne t'en veux pas, beaucoup.





    Inutile de vous dire que le plat était une parfaite réussite, ceci grâce à nos efforts combinés à notre rage de vaincre...la faim ? 


    Ayant fini et nous basant sur la citation précédente, nous déclarâmes qu'ajouter encore plus de bonnes choses (ZIVA METS DU YAOURT !) ne ferait que décupler notre plaisir gustatif et empêcher mon ami de r'avoir ses douloureux flash-backs qui lui rappellent son ancillaire vie antérieure.




    Ce n'est donc que deux clopes et trois heures après, que l'on se mit enfin à table ( qui fût même dressée pour l'occasion ) ( Bah quoi, les hommes aussi ont le droit d'être coquets ! ) et que nous nous mîmes à déguster notre met dont se dégageait de trop épais voluptés de fumée et dont l'odeur rappelait la tartine à la moisissure et aurait du nous alarmer que quelque chose clochait. ( Outre la couleur jaunâtre du mélange )






    Nous finîmes sans surprise, six heures plus tard, dans la salle de bain, nous félicitant entre deux "défections buccales" d'un High Five ou d'un lever de poing, d'avoir fait nos premiers pas dans la vie d'adultes responsables.

    Chapitre VI : D'inutiles gesticulations.

    samedi 12 novembre 2011









    L'effort est bel et bien le pire ennemi des amoureux du livre qui, frêles de nature, dotés d'une innée carence physique et voués à éviter les longs trajets, ne font que prouver de plus en plus que le sport, c'est vraiment pas leur truc.


    Me voici donc, revenant tout content de mon éreintante après-midi de cours, n'ayant dans la tête que la fictive grasse matinée du lendemain qui s'offrait à moi.
    Je dis bien, fictive.


    Enfin rentré, je m'autorise une courte veillée, histoire de bien profiter de ma future hibernation, et finis-sourire au coin de la lèvre-par me diriger vers mon lit, à deux heures du matin.

    Poisse oblige, je regarde mon sourire fondre en une immonde grimace, à cause d'un sms reçu au bord de mon irrémédiable chute dans les bras de Morphée.
    En voici l'immonde contenu :
                                              "2m1.footing+match2foot.6h.swa.pré.!"



    Outré par une idée aussi déjantée, je réponds avec indignation en prenant soin de souligner l'heure tardive qu'il était ainsi que le stade avancé de dégradation dans lequel était mon "physique".

     Une seule réponse : "C'est ça ou je dis à tes parents pour tous les cours que tu sèches."

     Malgré l'effroi que je ressenti à cause du chantage pratiqué et l'horreur survenue par l'idée de voir mes parents découvrir ma non-assiduité, je continuai à tergiverser à coup de questions parfois rhétoriques après avoir eu vent du programme du lendemain : 



    Comment ça footing !?
    Genre courir ?
    Pourquoi ?
    Pis, derrière qui ?
    À quelle heure ?
    De quel droit ?
    Pour enfin finir par une pathétique question qui montrait clairement mon abdication :







    " Y'aura d'la meuf  ? "


    Tant de questions que j'ai posées de façon concomitante à mon ami, pour finir enfin avec un esprit dérangé par la projection que je me suis faite dans la tête. 
    Rien que l'image de mes jambes entrant dans un rythme déphasé par rapport à la normale me rendait malade, je commençai  même à m'imaginer, suintant dans un survêtement trop grand pour moi, chaussant ma pestilentielle paire de baskets vieille d'un bon couple d'années et aplatissant mon indomptable chevelure grâce à un serre-tête qui serre trop la tête, et sentis une longue série de spasmes parcourir mon corps, remontant mon copieux dîner le long de ma trachée.



    Pis moi ? Courir avec un ballon ? Que je ne peux même pas toucher avec les mains ? Avec des mastodontes au regard méchant à mes trousses ? Alors que je suis mentalement fragile et physiquement pliable ?

    Et enfin, j'ai beau retourner la question suivante en long et en large, je n'y ai toujours trouvé aucune réponse satisfaisante :

    Quel sens y'a t'il à ce sport à part fournir des clients aux podologues ?

    C'est ainsi que j'ai donc passé ma nuit, entre le grief que m'inspirait les "travaux" qui m'attendaient, et la recherche d'une excuse qui pourrait me dispenser de me ridiculiser en public.
    Sans pour autant arriver à en trouver.

     Mon destin était donc scellé, et je ne pouvais plus rien y faire, je me suis donc mis à la lecture et ai trouvé ceci :


                     " Ecrire, faire du sport, tout le monde a son moyen pour relâcher ce qu'il a à l'intérieur. "

    Et me regaillardi à l'idée que faire les deux ne pouvait être qu'une bonne chose.









    Mais j'étais loin de m'attendre aux évènements du lendemain, qui j'en suis sûr, resteront à jamais gravés dans ma maudite mémoire sélective et furent si traumatisants que mes membres en tressaillent encore au souvenir.


    Chapitre V : D'aberrantes qualifications.

    mardi 8 novembre 2011






    Les fêtes approchent, et avec elles les incontournables dîners de familles, où tout le monde est réuni autour d'une seule et même table, où ressortiront une à une, comme chaque année, les mêmes petites blagounettes, les mêmes triviales anecdotes qui se transmettent de génération en génération, et les mêmes petits "gossips" que les oncles et tantes s'empressent d'étaler entre deux mets, qui vont de la hausse du prix du carburant à la nouvelle couleur de cheveux de la voisine du palier, beaucoup trop "flashy" à leur goût.

    Ah lala, quel bonheur de les voir s'entrelacer envieusement, les voir s'échanger des regards ardemment accusateurs, et des poignées de main dénuées de ferveur.

    L'éloquence de ces gestes m'a toujours éberlué, cela va de l'oncle maladivement jaloux à la tante universellement antipathique qui-faute de place sur son visage-essaye fébrilement de refourguer le surplus de maquillage qu'elle transporte quotidiennement, ceci sans oublier ces angéliques énergumènes qui leur servent de progéniture, ces petits diables au regard vicieux qui, en une seule seconde, peuvent maquiller une bêtise en accident, ou une gaffe en preuve d’inattention du tuteur, c'est à dire moi, oui moi, qui d'après mon humble famille, suis en plein dans l'âge ingrat et ne mérite pas de m'attabler avec eux, pendant leurs insignifiantes séances de critiques infondées, car j'en suis encore à  l'âge où tout le monde a fait des erreurs, des "erreurs" maintenant classées par ordre chronologique et qui se traduisent en langage "paternel" en :

    -RAPPORTS NON PROTÉGÉS.
    -MISE EN CLOQUE.
    -AVORTEMENT IMPOSSIBLE.
    -PATERNITÉ INDÉLIBÉRÉE.
    -RESPONSABILITÉS PRÉMATURÉES.

    -AVENIR CLAMSÉ.



    Voilà donc l'avis qu'ont sur nous ces "vétérans de la vie", ceux qui pensent y avoir tout compris et qui s'autorisent à fusiller du regard n'importe quel jeune dont le téléphone portable sonne plus de deux fois pendant la même journée.


    Ce petit postlude est donc adressé à ces chers parents dont les enfants se baladent encore la morve au nez :

    " Avant de traiter les plus jeunes d’inconscients, de désinvoltes et de casse-cou; et de tous les inoculer du virus de la bêtisite aiguë, dites-vous qu'il y en a quelques-uns qui ont déjà atteint un stade de maturité dépassant le votre ( Je ne parle pas de mon cas bien sûr, moi qui regarde encore les Razmoket dans mon temps libre, mais je suis sûr qu'il existe des jeunes remplissent le profil suivant ) et qui sont destinés à devenir des personnes respectables à l'avenir prometteur.
    Les jeunes ne sont pas tous des fous du volant, des junkies en liberté, ou des alcooliques en permission.
    Les jeunes ne forniquent pas ça et là, les jeunes sortent couverts et savent ce qu'ils encourent.
    Nous avons peut-être quelques bavures à notre actif, ou même pas assez d'expérience dans le domaine de la "vie professionnelle" mais devenons de plus en plus consciencieux et réfléchis avec le temps, et nous nous battons hardiment contre les idées reçues que vous nous imposez, et qui au lieu de nous mettre en garde, ne font que nous enfoncer plus profondément dans notre stagnation foetale.
    Arrêtez donc de nous sous-estimer, et jugez-nous à notre propre valeur, nous représentons quand même l'avenir de ce monde, même si cela nous effraie un peu."


    J'écris ça, parce que je suis jeune et omnipotent, et que j'ai hérité du monde auquel j'ai beaucoup à prouver.


    # Une vitale éradication.

    samedi 29 octobre 2011


                                  Essayez d'être libre : Vous mourrez de faim.
         La société ne vous tolère que si vous êtes successivement serviles et despotiques.

                                                                                                                                                                                                                                    [Emil Michel Cioran.]








    En voilà une citation qui résume bien ma situation.
    Quoi de plus spoliant que de vivre dans une société où l'on vous juge pour vos mimiques, pour la couleur de votre veston et la forme de vos lunettes ?


    Personne n'est à l'abri de ces détracteurs de l'ouverture d'esprit, de ces intolérants de l'originalité qui, scandant leur dieu à chaque jugement qu'ils émettent tel des ecclésiastiques en peine de membres, arpentent quotidiennement les rues afin d'infliger aux rares marcheurs atypiques leurs acerbes-etpoêtiques-critiques.

    La source de ce comportement restant méconnue et leur "patron" anonyme, il est difficile de donner des renseignements sur ce lynchage abusif-etpunissable-que pratiquent ces épris de stagnation, ces fervents défenseurs de la léthargie et ces ennemis de l'évolution.


    Certaines explications et autres excuses qui pourraient justifier leur attitude tiennent de la proposition et restent plausibles, telles que la trisomie acquise et la bêtise incurable, d'autres restent inébranlables et sont élevées au rang de lapalissades, telles que la stupidité invétérée et le singulier crétinisme dont ce bon vieux Dieu les a dotés....

    Quelques niais mais respectables quidams pensèrent que nourrir leur passion pour le football en leur projetant des matchs sur grands écrans et marchander quelques suédoises pour calmer leurs pulsions bestiales allaient suffire, inutile de dire qu'ils se rendirent-lamentablement-compte par eux même que combattre une fièvre transmise depuis des générations était impensable, et équivalait à pisser des litres dans le sable.

    Il est donc malheureusement impossible-àmoinsd'uneimmenseexécutionpubliquerelevantdugénocide-de contrer cette immense vague qui noie et tue dans leurs oeufs des milliers d'esprits frivoles qui, au lieu de rester cloîtrés dans leurs appartements de peur de se faire supplicier, devraient faire évoluer notre si beau pays, le faire même virevolter vers un rang supérieur.

    Parenthèse ouverte, je tiens à souligner que leur "occupation" n'a pas que des mauvais côtés, il reste incontestable que la secte "Teck-killer" commence à se voir-dieusoitloué-démantelée, bien sûr grâce à la lapidation verbale que se recevaient quotidiennement ces adeptes du bras d'honneur en public de la part de nos chers amoureux de la rime qui trime. ( Fermeture de parenthèse )

    La conclusion neutre étant incontournable, il m'est impossible de prescrire ma loi et d'imposer mes ordres ( qui se verraient selon moi être dictés sous forme de messages subliminaux ) mais il reste possible de propager une ou deux idées, qui-jel'espère-fluctueraient grâce à un effet papillon, et se transformeraient en parti révolutionnaire visant à châtier ces canailles d'intégristes qui ne sont bons qu'à griser nos vies déjà assez misérables comme ça.


    Je vous le répète donc une dernière fois, il reste dans la mesure du possible, main dans la main-ouhachettedanslamain-, de faire face à ce purulent problème qui tache le si merveilleux visage que nos vies devraient hardiment porter, à coups de holy branlées et de coups de pieds dans les bourses.








    Amen.
     

    Chapitre IV : De silencieuses lamentations.

    samedi 22 octobre 2011








    Aujourd'hui, mon chat a fait caca.

    Pourquoi mettre des gants quand il s'agit de faits qui vous dépassent  ?

    - Parce que ça pue ?
    - Bon je vous l'accorde.


    Je ne parle pas de ces petites crottes toutes gentilles qui jonchent inlassablement vos itinéraires matinaux, vous forçant à slalomer quotidiennement afin d'éviter de salir la seule paire de baskets que vous possédez depuis maintenant deux belles années, et qui n'attendent qu'à être oubliées dans une misérable poubelle.
    Je parle de ces paquets de la taille des colis que tante Sarah vous envoie à No
    ël; remplis de cookies bon marché qui ont curieusement la même odeur.


    Le pire, c'est de le voir se mouvoir discrètement vers vous pour vous léchouiller
    alors que son exécrable fiente vous attend dans la pièce voisine, ne se doutant de rien, vous le prenez dans nos bras, vous le dorlotez, vous jouez avec ses petits coussinets tous mignons, vous vous enfoncez dans son regard métallique, vous le récompensez d'une sucrerie...
     Vous fondez, tout simplement..
     En même temps que l'immondice qui jonche maintenant votre si beau sofa zébré.

    Ce n'est qu'après la demi journée de passée, vous vous dirigez niaisement vers la chambre d'amis, afin de vous octroyer un petit moment de détente solitaire, dans votre si confortable et irresponsable achat de la veille, un divan que vous vous êtes accordé quelques jours auparavant, estimant que vous méritiez bien de céder à votre nature délicate pour une fois, et pensant soulager vos affreuses souffrances dorsales causées par le sac en bandoulière que vous arborez quotidiennement pendant les jours de cours.

    C'est là que vous commencez à humer ce délicieux parfum de bêtise, ce relent de suc qui ne vous dit rien qui vaille.
    Vous vous mettez sur vos gardes, dirigez votre regard inquiet vers votre repaire, dont la porte entrouverte renferme le plus âcre des filons en bronze que vous aurez vu de votre vie, coulé par ce même compagnon avec lequel vous passiez du si bon temps quelques heures auparavant, et qui, en ce moment même était aux aguets, en train de vous épier sournoisement de l'autre côté du couloir, jaugeant concurremment 
    vos réactions, et la distance qui le sépare de sa planque la plus proche.



    C'est ainsi que, vous doutant déjà de la magnifique surprise qui vous attend derrière cet angoissant porche, vous commencez à longer les murs, respiration haletante, coeur battant la chamade, une grosse pelle à la main, votre courage dans l'autre, un chiffon imbibé d'Airwick plaqué sur la figure.
    "......"


     Vous vous approchez maintenant précautionneusement, furtivement, DANGEREUSEMENT de l'antre du diable, dont vous poussez prudemment le battant avec un bout de bois qui jonchait l'appartement depuis votre dernier ébat amoureux et dont vous n'arriviez plus à vous débarrasser, à cause de sa nouvelle valeur sentimentale et des ineffables souvenirs qui vous reviennent quand vous repensez à cette soirée...
     C'est donc mains sur les yeux, vous protégeant de l'éblouissante lumière qui jaillit maintenant de la chambre, en même temps qu'elle s'offre à vous, que vous vous exclamez en jurons face à cette affreuse gadoue, qui se dessine devant vos pauvres yeux écarquillés.
     







    Thanks to the Razin.


                                                   
                                                                                   
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