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  • Chapitre VII : Une mauvaise idée.

    lundi 28 novembre 2011






    Hier je me suis préparé à manger.

    Même si je fus aidé par mon ami qui craignait l'incendie terroriste, je suis aujourd'hui assez fier de moi, et continue donc à ignorer les quidams qui m'entourent en scandant qu'il je cite :
    " N'y a pas de quoi en faire tout un plat. "


    Tout a commencé quand j'en ai eu marre de me faire reprocher par mes amis de ne pas assez prendre soin des mes petits besoins et envies, j'ai donc décidé de faire mon fou, et ai ouvert un livre de cuisine-que j'ai soigneusement cherché pendant plus d'une heure, afin d'attiser encore plus la faim qui me rongeait l'estomac- de façon arbitraire.

    Il était là, écrit en gras.



    Rien que le nom du plat vous caressait les yeux et vous donnait l'eau à la bouche, grand, en lettres d'or et souligné par un plateau de bronze, le tout en italique ( oui oui, c'est un livre de cuisine italien ) avec des étoiles scintillantes collées aux alentours, histoire de vous  prouver que vous aviez bien devant vous, un plat digne des hôtels les plus prisés du monde.

    Voici à quoi cela ressemblait :





                      
                             ****  Spaghetti alla poveruomo ****
                        


    Autrement dit : Les spaghettis du pauvre.


    Un nom qui va à merveille avec ma situation actuelle.


    Rien de tel qu'un bon plat prosaïque pour remettre les pieds sur terre, même si la recette avait un peu l'air tirée par les cheveux, j'ai été rassuré par mon ami qui m'assistait à la tâche et qui me ragaillardi d'une phrase pleine de bon sens :


    " Les oeufs, c'est bon! Et les pâtes aussi ! T'inquiète ! On mélangera et puis c'est tout ! "
    J'avoue Blondy, que ça m'avait vraiment rassuré sur le coup, et te remercie de ta plasticité d'esprit.
    Sache que je ne t'en veux pas, beaucoup.





    Inutile de vous dire que le plat était une parfaite réussite, ceci grâce à nos efforts combinés à notre rage de vaincre...la faim ? 


    Ayant fini et nous basant sur la citation précédente, nous déclarâmes qu'ajouter encore plus de bonnes choses (ZIVA METS DU YAOURT !) ne ferait que décupler notre plaisir gustatif et empêcher mon ami de r'avoir ses douloureux flash-backs qui lui rappellent son ancillaire vie antérieure.




    Ce n'est donc que deux clopes et trois heures après, que l'on se mit enfin à table ( qui fût même dressée pour l'occasion ) ( Bah quoi, les hommes aussi ont le droit d'être coquets ! ) et que nous nous mîmes à déguster notre met dont se dégageait de trop épais voluptés de fumée et dont l'odeur rappelait la tartine à la moisissure et aurait du nous alarmer que quelque chose clochait. ( Outre la couleur jaunâtre du mélange )






    Nous finîmes sans surprise, six heures plus tard, dans la salle de bain, nous félicitant entre deux "défections buccales" d'un High Five ou d'un lever de poing, d'avoir fait nos premiers pas dans la vie d'adultes responsables.

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